Qui est Delphine pour les adultes ?

Qui est Delphine de Fosseux et pourquoi solliciter que l’Eglise reconnaisse sa sainteté et nous la donne comme modèle ?

Voici quelques citations du pape François dans ses exhortation apostolique : GAUDETE ET EXSULTATE (appel à la Sainteté) et VIRTUS CHRISTI (pour les jeunes)

La sainteté est le visage le plus beau de l’Église

 la sainteté, c’est vivre les mystères de sa vie en union avec lui. Elle consiste à s’associer à la mort et à la résurrection du Seigneur d’une manière unique et personnelle, à mourir et à ressusciter constamment avec lui.

Lors des procès de béatification et de canonisation, on prend en compte les signes d’héroïcité dans l’exercice des vertus, et également les cas du don de sa propre vie en faveur des autres, y compris jusqu’à la mort. Ce don exprime une imitation exemplaire du Christ et est digne d’admiration de la part des fidèles.

Beaucoup de jeunes saints ont fait resplendir les traits de l’âge juvénile dans toute leur beauté et ont été, à leur époque, de véritables prophètes du changement ; leurs exemples nous montrent de quoi sont capables les jeunes quand ils s’ouvrent à la rencontre avec le Christ 

Delphine, nait le 5 mars 1959, 3ème de 6 enfants enfant d’une famille profondément chrétienne, résidant au Chesnay près de Versailles.

Delphine est une gracieuse petite fille blonde, joyeuse et vive. Elle aime grimper aux arbres et dévaler à toute allure les pentes neigeuses à la montagne.

Dès 7 ans, préparée par des religieuses, elle fait avec ferveur sa 1ère communion.

Ce jour-là, sa maman, dans son cœur, offre Delphine à Jésus. Nous allons voir que Jésus a bien entendu cette demande en voulant très vite la prendre avec Lui. En effet 3 mois après cette 1ère communion, on découvre que Delphine est atteinte d’une grave   maladie.

Isabelle et Gérard de Fosseux sont effondrés et s’engagent dans la lutte contre la maladie en confiant cette épreuve à la vierge Marie.

Non il n’est pas naturel selon notre regard de voir une enfant souffrir, et comme il est difficile de comprendre les « voies du Seigneur » !

La Vierge Marie entend les demandes, et sera très présente tout au long du parcours de Delphine. Mais nous comprendrons que Marie le fait selon la volonté de Jésus.

Pendant les 3 ans de cette maladie, Marie accompagne Delphine : parfois en soulageant ses douleurs, mais surtout en l’aidant à comprendre combien Jésus l’aime.

Pour répondre à cet amour, Delphine apprend non seulement à supporter sa maladie, mais bien plus à vivre ses souffrances avec celles de Jésus, dans un accueil total à ses grâces.

Delphine fait pendant ces 3 ans un parcours de maturité spirituelle exceptionnel qui conduit sa maman à solliciter qu’elle puisse recevoir le sacrement de confirmation.

Ce sont les mêmes sœurs qui avaient préparé Delphine à sa première communion qui l’accompagne.

Voici un extrait d’une lettre d’une de ces sœurs qui montre bien cette maturité de Delphine :

« Le Saint Esprit est venu vous demander des choses difficiles : Il est venu, vous n’avez pas vu de feu, ni entendu de tempête, mais Il est venu avec toute Sa force, une force qui est dans votre âme, qui ne se voit pas, mais qui est sûrement là pour vous aider à suivre Jésus portant Sa croix. C’est difficile ce qu’Il vous demande, mais le Bon Dieu qui vous aime beaucoup, compte sur vous. »

Puis une remarque de Delphine : Découvrant le trou laissé dans son bras par une grosse aiguille, Delphine s’exclame : « C’est quand même moins gros que les trous faits par les clous de Jésus, je ne peux pas me plaindre ! »

En tous lieux et circonstance, Delphine rayonne d’attention aux autres : à l’hôpital avec les autres enfants, avec le personnel, lors d’un pèlerinage à Lourdes : Découvrant que l’infirmière qui l’accompagnait ne s’était pas confessée depuis 2 mois, elle lui dit : « Tu sais, je n’aime pas aller me plonger dans la piscine, mais je vais y retourner cet après-midi, et toi pendant ce temps-là tu iras te confesser ! » Touchée à vif et au cœur, l’infirmière s’exécuta.

« Chaque fois que cela me fait plus mal, je pense l’offrir pour les prêtres », et au moment d’entrer dans l’ascenseur pour la salle d’opération Delphine dit à sa maman : « aujourd’hui j’offre tout pour les prêtres ».

Marie est très présente, et à de multiples occasions, Delphine est soulagée des fortes douleurs de sa maladie par l’application d’un linge imbibé d’eau de Lourdes, elle est aussi soulagée de la soif (alors qu’elle ne pouvait plus déglutir) par « Regardez la Dame qui me porte à boire » (son père Gérard fut témoin de la scène invisible pour lui, mais il vit et entendit Delphine déglutir avec le mouvement des lèvres qui reçoit un verre).

Quelques instants plus tard, le 23 avril 1969, heureuse de retrouver sa mère qui s’était absentée, elle lui dit « Ah, vous ! » et sa maman conclut : « Elle s’envola enfin avec la Dame qui était venue la chercher et qu’elle ne voulait pas faire attendre. »

Nous comprenons qu’avec son regard d’enfant, Delphine nous témoigne tout simplement, que la sainteté se trouve dans l’exercice du quotidien vécu en union intime avec Jésus, quotidien qui n’est jamais exempt de croix !

Tout en constatant que les éléments n’étaient pas réunis aujourd’hui pour ouvrir la cause de Delphine, Mgr Aumônier nous fait écrire le 26-11-2019 : « Heureux, néanmoins, que de telles figures ayant vécu sur notre diocèse, soient des soutiens pour la foi et l’espérance d’un certain nombre de personnes, il vous assure de sa prière et de son intérêt pour la suite qui sera donnée à cette initiative. »

Et si les mérites de Delphine étaient reconnus par l’Eglise, ne pourrait-elle pas être :

  • Un vrai soutien pour les prêtres qui en ont tant besoin,
  • Retrouver le vrai sens de la vie pour notre époque qui en a tant besoin,
  • Un exemple d’éducation chrétienne pour les familles,
  • Un soutien pour les enfants malades ….

Nous vous proposons de prier pour les prêtres en union avec Delphine.